Le Chemin du Baou, c’est mon adresse. C’est ce lieu, dans la forêt à flanc de colline dominant la plaine de Caille (Alpes maritimes) qui a instillé mon désir de devenir paysanne herboriste. Parce que c’est un métier complet qui demande force et humilité, action et patience, créativité et observation, conviction et lâcher prise…

Un métier entre terre et ciel où je m’émerveille chaque jour.

Le grain de folie sans doute indispensable pour se lancer dans une telle aventure a toujours été présent dans ma vie, celui de me laisser guider par mon cœur. J’ai commencé ma vie professionnelle dans la finance après une école de commerce, et je serais restée tradeuse en banque privée s'il ne m'avait pas semblé participer d’un système économique insensé. J’ai travaillé comme coordinatrice de programmes internationaux en ONG après un master en développement durable, et j’y serai restée si je n’avais pas eu l’impression de représenter la caution morale d’ambitions politiques. J’ai créée une ONG d'aide au développement après un master en anthropologie et l’ai conduite jusqu’à son autonomie. C'est en devenant consultante en filières durables de matières premières aromatiques pour l'industrie des parfums que j’ai découvert l’univers passionnant des plantes, en refaçonnant les contours de leurs échanges commerciaux pour plus d’équité sociale et environnementale de par le monde.